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Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi]
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 :: Constance :: Le Monde Terrestre :: Asie :: Japon :: Karakura
MessageSujet: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptySam 26 Mar - 15:29
« Hey mon gars ! Hein ? Ouais bon, ma fille, on s’en fout, faudrait voir à boire plus de lait pour que ça pousse, ma planche à pain a plus de formes que toi. Bref, j’en étais où ? Ah, ouais, ça te dit de boire un coup ? Meuh non, commence pas à chier dans ton froc, il n’va rien dire le capitaine, c’est un gars cool. Comment j’le sais ? Bah c’est moi, couillon ! Hein ? Ah ouais, c’est vrai, couillonne. Bon alors, tu vas me laisser picoler tout seul ou bien ? »
Laisse-moi tranquille, je dors !


La vie d’un Shinigami était quelque chose d’assez d’intense et prenant, n’est-ce pas ? Chacun de ces individus vêtus de noir faisait son maximum pour remplir quotidiennement son devoir, et pour cela ils ne recevraient jamais de reconnaissance ou de rémunération  d’aucune sorte. Plutôt ingrat comme boulot, n’est-ce pas ? Et pourtant à chaque génération bon nombre d’âmes choisissaient de sortir du lot pour échapper à la pauvreté du rukongai ou, plus simplement, car l’appel du devoir était trop fort pour qu’on lui résiste. Il y avait autant de raison d’entrée à l’académie des shinigamis que de shinigamis actuellement en service, mais au-dessus d’eux se tenaient les parangons de la justice et symboles de la toute-puissance du gotei 13 : les capitaines des 13 divisions. Pour beaucoup ces capitaines étaient une source constante d’inspiration, un modèle de charisme et de vertu, un des treize piliers de cette communauté et un évident exemple à suivre.
Puis il y avait lui, Sanosuke, cette masse informe affalée sur son lit, un air niais sur son visage alors qu’il était probablement en train de rêver de jolies femmes dénudées lui déposant délicatement du raison dans la bouche, grain après grain, avec une sensualité enivrante. Il aurait pu passer pour n’importe quel homme un peu flemmard si le zanpakuto qui trainait négligemment au pied de son lit ne l’identifiait pas comme un shinigami. Piètre exemple de zèle et de sens du devoir, n’est-ce pas ?
Un autre shinigami pénétra dans ces énormes appartements assez luxeux et, à pas feutrés, s’approche du lit où était étalé son collègue. Déglutissant comme s’il hésitait à le réveiller, il lâche timidement

« Ca…capitaine ? »

Eh oui, cette grosse loque qui était étalée là, bavant sur son oreiller était un capitaine de division. Vous le voyez bien l’exemple de charisme et de vertu ? Non ? Eh bien moi non plus, mais il était bien un capitaine à part entière. Sentant ses paupières remuer sous son bandeau rouge, le jeune parvint à maugréer quelques paroles à peines compréhensibles:

« Hum….qu…..heure ? »

Déglutissant de nouveau, préparant une réponse qui n’allait certainement pas plaire à son patron, le jeune Shinigami avoua :

« Il est onze heure, capitaine. »

Devant l’annonce de cette heure plus que matinale pour le capitaine, le concerné attrapa son oreiller plein de bave et le jeta à l’aveugle sur le shinigami qu’il rata d’une bonne dizaine de mètres. Quoi ? Vous avez déja essayé d’être précis au réveil ?
Tentant de se mettre sur le dos comme une tortue qui tentant de se remettre sur ses pattes après une chute malencontreuse, le capitaine écouta d’une oreille son subordonné qui tentant de justifie son infamie. Quelle infamie ? Avoir osé réveiller son capitaine avant midi, bien sûr ! Il en avait envoyé aux corvées de nettoyage de chiottes pour moins que ça !

« Je m’excuse de vous réveiller si…tôt, mais les relevés indiquent un accroisement de l’apparition des hollows dans une petite ville du Japon nommée Karakura. Comme les relevés sont plus inquiétants que d’habitude je pensais qu’il serait preferable de vous prévenir, pour prendre une decision. »

L’annonce de rapports préoccupants parvint à faire arquer un sourcil de surprise au capitaine, car s’il y avait bien un truc qui l’intéressait tout autant que de ne rien branler de sa journée c’était bien de partir à la chasse aux hollows. Un silence de quelques seconds s’installa dans la pièce alors que l’aveugle tentait désespérément de se rapprocher du bord de son lit.

« Lai…moi….minutes. J’arrive. La prochaine fois que tu me reveilles, apporte au moins du café ou un truc à bouffer. »

Durant la demi-heure qui suivit le capitaine écouta son subordonné lui faire le topo sur ces fameux rapports tout en s’enfilant une bonne rasade de café. Les hollows semblaient se rapprocher de cette ville pour une raison étrange et, avant de commencer à enquêter sur la raison de cette incursion, il fallait faire un peu de ménage pour y voir plus clair. Le jeune Shinigami suggéré – comme il était de coutume d’habitude – d’envoyer une petite équipe pour nettoyer tout ça et faire un  rapport ensuite, ce que Sanosuke rejeta en bloc. Pourquoi ? Parce qu’il tenait toujours à aller sur le terrain, autant pour montrer l’exemple que parce qu’il aimait bien ça.

Quelques minutes plus tard la porte de la huitième division fut enfoncé par le pied du jeune aveugle. Oh oui il était fier et fringant en penetrant au sein de la division de son ami : zanpakutô à la main, haori sur les épaules, il aurait Presque pu sembler professionnel aujourd’hui. Presque, oui, si on mettait de côté l’énorme trace d’oreiller sur sa joue et sa coupe de cheveux qui ne ressemblait à rien de connu. Enfin si, elle ressemblait à la coupe d’un homme qui venait de se lever.

Gonflant sa poitrine en la remplissant d’air, sentant le reiatsu de son camarade non-loin d’ici, ce fut d’une voix puissante et qui retentit dans toute la division que Sanosuke appeal son camarade:



« TOOOOOTOOOOOOOOOO ! Ramène ton cul, on a du boulot !!! Enfin j’ai du boulot mais j’ai la flemme d’y aller tout seul, donc bouge ta graisse !!!   »

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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptySam 26 Mar - 16:28



Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Bloody11


Laisse-moi tranquille, je dors !
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-Cambre-toi encore un petit peu... Plus haut, la main... Redresse la tête... Pas trop vite, attend... Écarte un peu plus les jambes, sois plus ferme sur tes appuis... Cale-toi contre moi...

Ce qui aurait de loin pu ressembler à une mauvaise parodie de film pornographique n'était finalement ni plus ni moins qu'un cours de kido. Un cours où le professeur se collait contre ses jeunes élèves (de sexe féminin uniquement) et n'hésitait pas à caresser leurs courbes pures et juvéniles de ses mains expertes, mais un cours quand même ! La classe d'une quinzaine de jeunes étudiants se trouvait alors au niveau du terrain d'entraînement, et faisaient face à une bonne trentaine de cibles de toutes tailles, plus ou moins éloignées. Ikuto, qui s'occupait de leur entraînement dans le domaine, s'occupait de corriger la posture de l'une des élèves de cette classe de petits génies, ceux qui allaient probablement obtenir leurs diplômes d'ici un ou deux ans tout au plus... Laquelle était d'ailleurs totalement déconcentrée par la proximité qu'avait engagé le gradé, certes excellent pédagogue mais aussi et surtout élément imprévisible parmi les capitaines. Contrairement à ses pairs, qui s'occupaient également parfois des entraînements des futures recrues, le capitaine de la 8ème n'insistait effectivement jamais quant aux valeurs morales et aux préceptes honorables que se devaient de brandir les shinigamis : il était plutôt du genre à se moquer des cancres et à flatter les puissants, qu'il souhaitait de tout cœur voir évoluer au sein de sa propre division. Et pour le coup, il fallait l'admettre, cette jeune recrue-là n'était pas tout-à-fait indifférente au charme d'homme mûr et expérimenté qu'il dégageait : son teint étonnamment carmin était un bon indicateur de la gêne qu'elle ressentait, et ses mains tremblaient d'ailleurs plus encore qu'au début de l'entraînement. Le Kazushi, pourtant, n'en avait que cure. Il continuait à servir de support à la demoiselle en guidant son bassin et sa taille du bout des doigts, ajustant sa position sous les regards parfois jaloux, mais très souvent exaspérés des autres élèves, le tout en leur rappelant quelques vérités qu'il avait déjà eu l'occasion de leur exposer cours théoriques :

-On en dira ce qu'on voudra, mais pour le commun des shinigamis, surtout des bas-gradés tels que vous êtes en principe destinés à devenir, le kido, c'est la base de tout. Pour affronter un menos grande juste avec un sabre, il vaut mieux être terriblement expérimenté, ou simplement stupide : ça n'est pas votre cas. Pas encore, en tout cas. Et je parle de l'expérience, pas de la stupidité... Ça, c'est un autre débat.

Le regard du brun se posa sur la silhouette masculine de l'un de ses élèves, lequel tressaillit promptement sous l'expression hilare de ses camarades. Il s'agissait d'un élément moins brillant que le reste de la classe, mais suffisamment bon pour demeurer au-delà de la moyenne. En bref ? Un type qui allait finir par se faire bouffer par un hollow s'il ne trouvait pas une bonne petite place au sein d'une division principalement sédentaire et globalement établie à Soul Society. Du moment que seuls les hommes périssaient, Ikuto s'en fichait pas mal, et c'était probablement pour cela qu'il insistait davantage sur l'entraînement des donzelles : tandis que celle à laquelle il était alors collé envoyait un énième sort offensif frôler l'une des cibles éloignées, il continua son petit exposé oral, balayant le reste de l'assemblée d'un regard franc :

-Vous n'êtes pas assez bons pour pouvoir vous passer de tels enseignements, alors je vais être honnête : le Shakkahô sera un excellent moyen de combattre lorsque vous serez sur le terrain. Malgré sa facilité d'accès et son faible classement, il s'agit d'un sort au pouvoir destructeur dantesque : si vous réussissez à atteindre votre cible, vous êtes assurés qu'elle ne s'en sortira pas sans dommages. Sauf que pour ça... Il faut encore savoir viser juste : sa trajectoire longiligne et sa petite taille en font une attaque certes efficace, mais simplissime à éviter, voire à dévier.

Une nouvelle détonation, cette fois-ci remplie de succès : l'étudiante venait tout juste d'atteindre sa cible. Après un sourire charmeur et quelques félicitations, le Kazushi relâcha enfin la pauvre élève qui s'empressa de retourner parmi les siens, toujours aussi cramoisie. Quelques claquements de main pour ramener tout le monde à l'ordre, et le professeur leur donnait quelques nouveaux ordres : celui de continuer à exercer durant quelques minutes, le temps d'arriver à la pause de midi.


----


Miraculé. Shoho était un miraculé. La nouvelle recrue s'apprêtait à passer devant la porte d'entrée des quartiers de la 8ème division lorsque celle-ci s'était brutalement dégondée avant de prendre son envol : s'il s'était levé cinq secondes plus tôt seulement, il aurait probablement été emporté dans son sillon. Tout d'abord muet, impassible et immobile, il devint brutalement plus blême lorsqu'il reconnut un autre capitaine, celui de la treizième : tout en tremblotant plus que jamais, le pauvre shinigami se mit à bredouiller quelques palabres :

-Ca...Ca... Capitaine... Je... Le capitaine Kazushi... Pas là... Il donne cours...

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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptySam 26 Mar - 20:28
« Hey mon gars ! Hein ? Ouais bon, ma fille, on s’en fout, faudrait voir à boire plus de lait pour que ça pousse, ma planche à pain a plus de formes que toi. Bref, j’en étais où ? Ah, ouais, ça te dit de boire un coup ? Meuh non, commence pas à chier dans ton froc, il n’va rien dire le capitaine, c’est un gars cool. Comment j’le sais ? Bah c’est moi, couillon ! Hein ? Ah ouais, c’est vrai, couillonne. Bon alors, tu vas me laisser picoler tout seul ou bien ? »
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Quand on évoquait un corps d’armée comme pouvait l’être le gotei, 13 -  car dans le monde des esprits les shinigamis étaient ce qui s’apparentait le plus à des soldats – on pensait en premier à leur discipline militaire qui était un élément indissociable de leur formation. Comment pouvaient-ils espérer combattre les hollows et protéger les citoyens du rukongai s’ils ne possédaient pas la discipline adéquate pour agir efficacement et rapidement ? En tant que symbole et pilier de cet ordre militaire on attendait donc de chaque capitaine qu’il inspire ses hommes à suivre cette stricte discipline, en plus des autres qualités de leadership et de puissance inhérentes à ce poste : il fallait bien que ces capitaines méritent un minimum leur place et ne soient pas de simples pantins qui n’avaient de capitaine que le titre.
Et puis il y avait cet aveugle, cet inconnu venu d’un coin reculé du rukongai qui avait creusé son trou au sein d’une division qu’il n’aimait pas. Les plus jeunes étudiants ne pouvaient s’empêcher de se demander comment un handicapé comme lui avait réussi à atteindre ce poste, ceux l’ayant croisé quelques fois continuaient de se demander s’il n’avait pas gagné à un concours de circonstance pour gagner ce haori qu’il portait. Et les plus sceptiques d’entre eux ? Euh disaient qu’il n’avait atteint ce poste que parce que son prédécesseur était mort, ce qui était une partie de la vérité, mais ce qui était bien avec ces bruits de couloirs c’était que le concerné n’en avait strictement rien à cirer.
Pourquoi devrait-il être embêté avec ces ragots ? La plupart de ces bavasseurs n’auraient jamais le courage de lui répéter ces choses en face, par peur de se manger le poing du siècle dans la gueule, aussi ignorait-il allègrement tous ces bruits de couloirs.

Il passait la moitié de son temps à boire et à manger et le reste de son temps il le passait dans ses luxueux quartiers à dormir si profondément qu’on pourrait le croire dans le coma, mais vous savez ce qui était le plus drôle là-dedans ? Il avait gagné ce droit. Il était le plus vieux shinigami encore en activité à l’exception du grand shinigami en chef, il avait vu des capitaines aller et venir, vivre et mourir et lui était toujours là. Il s’était entraîné avec plus de rigueur, de constance et d’acharnement que n’importe quelle autre âme de la Soul Society pour compenser son handicap et pour se créer une place au soleil. C’était désormais sans l’ombre d’un remord et avec le plus grand des entrains qu’il s’adonnait à l’hédonisme sous toutes ses formes, il ne faisait que ce qu’il avait envie et refilait tout le travail à ses subordonnés comme son capitaine l’avait fait avant lui…à quelques exceptions près.

L’avantage d’être vieux était de pouvoir dire qu’il s’en foutait totalement de l’opinion des autres et d’être sincère, car au moins son camarade de toujours et le grand patron connaissaient sa vraie valeur et c’était bien cela qui comptait. Tout tire-au-flanc qu’il pouvait être, Sanosuke arrivait à motiver ses hommes avec une facilité déconcertante les rares fois où il se sortait les doigts du cas et se levait de son lit pour aller sur le terrain. Pourquoi le patron l’aurait-il laissé à sa place s’il avait été incapable et faible, de toute façon ? Il en avait suffisamment bavé pour mériter sa place, il était désormais au sommet de la montagne et prenait plaisir à profiter de la vue.

Il était ébourrifé et avait une marque d’oreiller sur le visage mais il était capitaine, il passait son temps à rigoler et à trouver des surnoms moqueurs à ses collègues mais était encore capitaine, il était un tire-au-flanc de première mais était toujours capitaine. Et c’était ce même capitaine qui manquait de peu de faire voler un jeune shinigami grâce à sa technique ancestrale de l’enfonçage de porte.
Malheureusement il déchanta rapidement. Tout peu réveillé qu’il éytait, ce fut sans doute des restes du reiatsu de son ami qu’il capta car ledit capitaine était en train de donner cours, ou du moins était ce que ce jeune shinigami tenta de lui dire. Fronçant légèrement les sourcils, déçu de devoir marcher jusqu’à l’académie, il pivota et sortit en lâchant à son interlocuteur :

« À l’académie, hein ? Merci Michel, à plus !   »

Michel était le surnom qu’il donnait à tous les hommes dont il n’avait pas envie de retenir le nom, Jacquie était son équivalent féminin. Essayant de remettre un peu d’ordre dans cette broussaille que constituait sa touffe de cheveux, il marcha donc d’un pas rapide vers l’académie.  Arrivé à la première salle d’entraînement, il l’ouvrit sans ménagement et entra en gueulant

« Totooooo ! »

Il tomba sur un petit groupe en train de s’entraîner maiss on camarade n’était pas dans le lot. Quittant la pièce, il réitéra sa prestation à la sale suivante en lâchant

« Totooooo, t’es là ? »

Chou blanc une fois encore. Il passa quelques minutes à voguer de salle en salle jusqu’à faire une entrée magistrale dans une énième salle qui se trouva être la bonne. Tous les élèves sursautèrent, surprise par cette fracassante entrée et ils restèrent figer en voyant un second capitaine débarquer.

« Ah bah enfin. Bon, allez, dis au revoir à tes charmantes élèves, on a du boulot. Enfin j’ai du boulot, mais comme j’ai la flemme d’y aller tout seul tu vas venir avec moi. Allez, hop, bouge ta graisse, ça urge. »

Son franc-parler dérouta sans doute plus d’un élève mais son honnêteté faisait partie de son caractère qui le rendait irrésistible. D’ordinaire quand ce capitaine venait cherchait son ami avec un tel entrain c’était pour faire la fête et picoler jusqu’à s’évanouir ou vomir, autant dire que s’il venait avec l’intention de parler boulot c’était assez sérieux pour briser son éternelle routine. Restait à voir comment son camarade allait répondre.


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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyDim 27 Mar - 10:41



Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Bloody11


Laisse-moi tranquille, je dors !
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Il arrive à tout le monde de s'attacher à des faits ou des événements sans la moindre importance. Généralement, il s'agit de donner de la valeur à une date, en fonction de ce à quoi notre affect et nos souvenirs portent de la dilection ou de l'intérêt, puis à tout ce qui gravite autour. Un simple exemple : tout Homme semble bouleversé par une expérience telle que le mariage, et en vient généralement à ne plus jamais quitter son alliance, témoin dudit bon vieux temps... Et bien, scoop, figurez-vous que les capitaines n'y font pas vraiment exceptions : tout inhumains qu'ils soient, tout omnipotents qu'ils doivent être, ils ressentent et éprouvent avec la même intensité que le commun des mortel, ou plutôt des non-vivants dans leur cas, ils n'échappent guère à cette règle universelle. Ikuto, quant à lui, appréciait, aimait et même adorait le bruit des incantations et le sifflement des sorts de tout horizon. Le Shakkahô en faisait indéniablement partie, et c'était pour cela même qu'il restait aux côtés de ses élèves en les voyant s'entraîner : les cibles qui volaient en éclats ou les explosions qui manquaient de peu leur objectif, tout cela n'avait pas la moindre importance. L'odeur dégagée par les flammes générées via ce reiatsu condensé et si particulier, les sonorités si particulières qui émanaient de ce sortilège jusqu'au moment où il se fracassait avec virulence, c'était tout cela que le shinigami estimait profondément en tant que professeur. Alors bien sûr, il aurait été grossièrement exagéré que de dire qu'il ne trouvait aucun autre intérêt à entraîner des futurs dieux de la mort, mais il s'agissait en soi d'une bonne dose de satisfaction. Et vous ne voulez pas me demander où, au juste, il trouvait l'autre part de cette bienheureuse dose.

Pourtant, et comme le dit si bien l'adage, toute bonne chose a une fin : aussi, lorsque le Kazuto sentit une présente écrasante, comparativement aux étudiants tout du moins, s'approcher de plus en plus, il comprit qu'un capitaine venait lui rendre visite... Et pas n'importe lequel ! Une porte qui s'ouvrait à la volée et quelques beuglements plus tard, et l'expert en kido fixait avec fatigue et lassitude son collègue de toujours. Du travail, la flemme, une urgence : venant de Sanosuke, cela semblait irréel, mais pour lui, il s'agissait d'une routine commune. Bon, généralement, le travail qu'ils s'imposaient équivalait généralement à une tournée des bars des premiers districts du rukongai, mais tout de même : le duo avait pour habitude de fonctionner ensemble ! En tout cas, quelque chose divergeait foncièrement des bonnes vieilles habitudes : l'heure. Il était environ midi... Et c'était habituellement l'heure à laquelle ils se levaient ! Alors oui, le capitaine de la 8ème avait fait un effort pour apporter son savoir à des jeunes femmes en soif de connaissance, mais celui de la 13ème n'avait théoriquement aucune raison de se lever aussi tôt... Convaincu donc de l'urgence de la situation, le parfait professeur émit à nouveau quelques claquements de main pour attirer l'attention de ses élèves :

-Bien, voilà qui précipite la fin du cours. Arrêtez l'entraînement là, nous le reprendrons la prochaine fois. Aiko, veille à te tenir plus droite à l'avenir : c'est important. Sayaka, pense à apprendre les incantations, ce sont les fondations de tout. Les mecs, euh... Changez rien.

Il avait beau être terriblement sage, Ikuto n'avait pas encore franchi les barrières de l'omniscience : il était parfaitement incapable de formuler une critique constructive quant à ce qu'il n'avait pas observé. Autrement dit ? Il préférait garder le silence quant aux compétences de ses élèves masculins : un autre professeur se chargerait bien de leur formuler quelques décentes critiques, après tout ! Cela étant fait, le capitaine de la 8ème se mit à progresser en direction de Sanosuke en grommelant quelques paroles, tout juste audibles pour les élèves positionnés un peu plus loin :  

-Pourquoi tu m'emmerdes maintenant ? C'est la classe avec le plus de... Potentiel.

Un code secret tout juste camouflé : son collègue devait comprendre que les jeunes étudiantes qui constituaient ce groupe risquaient de se montrer très séduisantes à l'avenir... Bah oui, tout bon professeur qu'il était, le gradé du Gotei 13 ne risquait pas de se lever à 8 heures du mat' pour faire cours à des bouseux sans espoir : il se respectait ! Non mais !


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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyDim 27 Mar - 12:38
« Hey mon gars ! Hein ? Ouais bon, ma fille, on s’en fout, faudrait voir à boire plus de lait pour que ça pousse, ma planche à pain a plus de formes que toi. Bref, j’en étais où ? Ah, ouais, ça te dit de boire un coup ? Meuh non, commence pas à chier dans ton froc, il n’va rien dire le capitaine, c’est un gars cool. Comment j’le sais ? Bah c’est moi, couillon ! Hein ? Ah ouais, c’est vrai, couillonne. Bon alors, tu vas me laisser picoler tout seul ou bien ? »
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À force de les côtoyer jour après jour les capitaines finissaient toujours par forger une relation privilégiée avec ses officiers les plus proches, comme ses enfants chéris, et étendait son aspect bienveillant et protecteur à tout le reste de la division comme autant d’enfants à sa charge. Comment pourrait-il en être autrement ? À son arrivée dans sa propre division le capitaine avait été accueilli par son prédécesseur qui avait su le guider, comme beaucoup d’autres, sur la voie qui était la sienne en lui prodiguant conseils et leçons nécessaires à son perpétuel apprentissage : c’était donc un cercle vertueux qui se répétait sans fin et continuerait de se répéter aussi longtemps que le gotei 13 vivra. C’était cette discipline mêlée d’un certain paternalisme lointain qui créait cette ambiance sereine au sein d’à peu près toutes les divisions. À peu près ? Oui, car il existait quelques capitaines qui n’adhéraient pas à ce paternalisme ridicule et qui ne cherchaient pas le moins du monde à couver leurs subordonner et leur tenir la main à chaque étape de leur vie.
Pourquoi le feraient-ils ? Il n’y avait aucune règle qui obligeait les capitaines à suivre le même comportement, s’ils décidaient d’être un peu plus durs envers leurs subordonnés pour tirer le meilleur d’eux-mêmes c’était leur droit le plus strict, la onzième division était un assez bon exemple de ce genre de façon de faire. Et puis il y avait les je-m’en-foutistes, ceux qui – comme l’aveugle que je vous ai présenté un peu plus tôt – menaient la belle vie sans être particulièrement sévères avec leurs propres subordonnés. En vérité Sanosuke n’était pas chiant avec ses ouailles, il ne leur demandait jamais quelque chose qu’il n’avait jamais eu à faire au moins une fois dans sa propre vie et il ne leur demandait jamais d’accomplir quelque chose qu’il ne serait pas lui-même capable d’accomplir : c’était bien là la base de tout bon leader.

Cependant, au fil du temps, les jeunes shinigamis finissaient par voir clair dans son jeu. En effet il n’hésitait pas à se cacher régulièrement derrière sa cécité pour faire remplir la paperasse à ses officiers afin de se la couler douce un peu plus souvent. Pourquoi ne pourrait-il pas le faire, après tout ? Mais en vérité s’il était coutume de dire que les bons leaders étaient ceux qui savaient déléguer, les officiers et les plus anciens shinigamis de sa division souriaient face à cette attitude qui faisait partie du caractère unique du capitaine de la treizième division. S’il n’avait pas changé d’un iota depuis qu’on lui avait remis son haori la toute première fois, après la mort de son propre capitaine, qu’est-ce qui pouvait faire croire à la bleusaille qu’elle serait capable de le changer ?
En vérité il n’était pas un mauvais bougre mais était juste extrémiste : soit il n’en branlait pas une de la journée, soit il était le premier à foncer dans la bataille, le sourire aux lèvres.

Alors comment se faisait-il que tous ces shinigamis acceptent de suivre un capitaine tire-au-flanc ? Comment se faisait-il qu’aucun d’entre eux n’avait jamais demandé à changer de division depuis que l’aveugle était en poste à la tête de tout ce troupeau ? Parce que malgré sa flemmardise légendaire il savait montrer l’exemple sur le terrain, il ne suffisait aux shinigamis que de le voir plonger dans la mêlée avec une confiance en lui époustouflante pour les sidérer et les griser par la même occasion. Il n’était peut-être pas trop consciencieux en matière de paperasse et d’organisation, il ne dirait jamais le contraire, mais c’était bien sur le terrain qu’il brillait le plus et qu’il inspirait ses shinigamis à s’entraîner pour, un jour, faire montre d’autant de talent et d’aisance que lui, zanpakutô à la main.

Mais aujourd’hui c’était différent, aujourd’hui il en s’agissait pas d’une bataille rangée ou d’une grosse intervention qui nécessiterait de mobiliser plusieurs dizaines de shinigamis, il s’agissait d’une simple patrouille qu’il pourrait aisément faire en solo. Pourquoi ne le faisait-il pas ? Parce qu’il n’aimait pas être tout seul sur le terrain, il préférait tirer par les cheveux son camarade et l’amener avec lui à chaque fois qu’il en avait l’occasion.
Pénétrant dans la salle et attendant que son camarade le rejoigne, l’écoutant râler quant au fait qu’il venait d’interrompre sa petite séance, l’aveugla éclaira son visage d’un sourire amusé tout en corrigeant son collègue :

«  La classe avec la plus forte concentration de grosses poitrines, tu veux dire ? »

Cette petite tirade fut suivie d’un petit rire qu’il ne chercha même pas à dissimuler alors que le duo quittait la pièce. Se dirigeant vers le portail qui mènerait les deux capitaines dans le monde terrestre, Sanosuke fit un topo rapide à son camarade :

«   Un p’tit con m’a réveillé parce que les hollows s’agitent dans une ville paumée du Japon. Pourquoi cette ville et pas une autre, on n’en sait rien mais c’est assez chiant pour que l’on descende voir par nous-même. On descend, on fait le ménage, on essaye de voir ce qui les attire dans cette ville, on rentre et je te paye un verre. Vite fait, bien fait. Ok ? Tu rentreras peut-être à temps pour peloter d’autres élèves. »

Il ne fallut que quelques instants au duo pour traverser le portail et se retrouver dans le ciel bleu clair de cette petite ville du Japon qui, de prime abord, ne semblait rien avoir de si spécial. Abaissant la tête vers ses mains comme le ferait quelqu’un doté du don de la vue, le jeune aveugle ne put s’empêcher de râler :

«  Cette foutue limite  m’emmerdera toujours. »

Tout guerrier qu’il était, il n’aimait pas se sentir faible. Oh bien sûr il savait qu’aucun hollow à sa connaissance n’était en position de mettre à mal un capitaine, pas un hollow commun ni un gilian en tout cas, mais se savoir affaibli n’était pas une sensation plaisante. Soupirant devant cette faiblesse passagère, le capitaine lâcha :

« Bon allez, au boulot. »

Si sa cécité était un handicap au départ, le jeune aveugle en avait fait une force et désormais sa perception du reiatsu était supérieure à presque n’importe quel autre shinigami – voire même supérieure à tout shinigami autre que le capitaine-commandant – autant dire qu’il allait user de cet atout pour repérer les hollows dans le coin et essayer de les dénombrer. Compter les adversaires pour ensuite les balayer, tel était le plan.



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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyLun 28 Mar - 10:20



Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Bloody11


Laisse-moi tranquille, je dors !
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-Un verre ? T'as intérêt à m'en payer deux si tu veux te racheter, hein.

La plaie ! Devoir réaliser des missions, c'était déjà quelque chose d'assez chiant. Moins, bien évidemment, que de remplir des lots de paperasses qu'il avait pour coutume de contourner plutôt que de les affronter hardiment, mais tout de même... La Terre n'avait rien de bien extraordinaire, rien en tout cas qui vaille la peine d'y descendre. Alors certes, devoir combattre des hollows pour réprimer leurs furieuses avancées et les forcer à retourner se terrer dans leur monde purulent et angoissant, c'était un fait d'arme qu'Ikuto pouvait parfois réaliser sans trop se plaindre... Mais comme pour le coup la menace n'était pas directe et qu'elle aurait dû incomber à son ami ici présent, il n'était que très vaguement motivé à l'idée de devoir purifier leurs âmes. Bon, bien sûr, deux capitaines ne risquaient pas de tomber face aux griffes acérées de quelques créatures de bas rang, pas plus que face aux ceros peu destructeurs des menos grandes, mais tout de même : la lassitude était un fait que l'absence de danger ne gommait pas. De facto, le leader de la 8ème division espérait effectivement que son compère aurait la main leste quant à la récompense. Il n'avait jamais vraiment eu à s'en soucier, sur ce plan, mais mieux valait prévenir plutôt que guérir : manquerait plus que Sanosuke file retourner se coucher sans même réaliser sa promesse ! Cela étant, quelque chose, outre la récompense, attirait nécessairement l'attention du Kazushi : la situation était assez préoccupante, dans une ville paumée du Japon, pour qu'un capitaine puisse décider d'aller vérifier l'état des lieux par lui-même ? Quelque chose clochait : généralement, les agressions des hollows étaient majoritairement déplorées dans les plus grandes villes, où les populations étaient entassées comme des poulets en cage... Du coup, une recrudescence d'actions sur une petite agglomération ne présageait rien de très optimiste.  

-En même temps, s'ils ne te mettaient pas de limite, les humains auraient plus à craindre de ta part plutôt que de celle des hollows.

Un haori impeccable sur les épaules, Ikuto sortit de la porte qui venait tout juste de s'ouvrir devant eux, leur permettant de quitter le Dangai et d'enfin arriver face à l'agglomération dont il avait été question précédemment : Karakura. En fermant les yeux et en se concentrant légèrement, l'expert en kido pouvait effectivement ressentir les reiatsu insignifiants de plusieurs monstrueuses bestioles dans le coin... Ne restait plus qu'à leur mettre la main dessus histoire de leur faire passer l'envie de jouer aux plus malins. Laissant son Zanpakuto bien au chaud, jugeant qu'il n'en aurait guère l'utilité cette fois-ci, le capitaine jeta un bref regard à son compère de toujours avant de hocher la tête, soudainement plus sérieux qu'à l'accoutumée. D'un shunpo millimétré, il se projeta jusqu'à la première bestiole, la plus proche d'entre toutes, qui pivota instantanément pour lui faire face. Tout en grommelant quelques mots, le shinigami pointa sa main gauche en direction du hollow, légèrement agacé :

-J'aurais mieux fait de demander aux étudiants de s'en charger.... Ça va être une perte de temps...

L'animal se mit à lui hurler dessus, se précipitant droit dans sa direction sans faire preuve d'un quelconque gramme d'intellect : il s'agissait définitivement d'un ennemi pitoyable, qui serait balayé dès le premier sortilège. Sortilège qui, d'ailleurs, ne tarda guère à venir :

-Shakkahô.

Le reiatsu certes partiellement scellé mais toujours indéniablement écrasant du capitaine se concentra brutalement au niveau de la paume de sa main. Une boule se formait tandis que la créature, qui faisait facilement cinq à six fois sa taille, ne cessait de se projeter dans sa direction, vorace et féroce. Cependant, avant même que le hollow n'ait l'occasion de lui porter un coup direct, le Shakkahô s'envola violemment et avec une fulgurance insoupçonnée : il percuta alors le monstre en plein masque, l'explosant sans sommation et ne laissant derrière lui qu'un cadavre en décomposition rapide. L'énergie spirituelle qui composait l'abomination se dispersait toujours que le Kazushi pivotait, jetant un bref regard en biais à son collègue : ils allaient devoir forcer la cadence s'ils voulaient rentrer sous peu !

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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyLun 28 Mar - 13:31
« Hey mon gars ! Hein ? Ouais bon, ma fille, on s’en fout, faudrait voir à boire plus de lait pour que ça pousse, ma planche à pain a plus de formes que toi. Bref, j’en étais où ? Ah, ouais, ça te dit de boire un coup ? Meuh non, commence pas à chier dans ton froc, il n’va rien dire le capitaine, c’est un gars cool. Comment j’le sais ? Bah c’est moi, couillon ! Hein ? Ah ouais, c’est vrai, couillonne. Bon alors, tu vas me laisser picoler tout seul ou bien ? »
Laisse-moi tranquille, je dors !


Pour des individus qui étaient censés être morts, techniquement, certains se demandaient comment était-ce possible qu’ils pouvaient ressentir la faim, la soif et la fatigue dans ce qui semblait être une espèce de paradis pour esprits. Comment était-ce possible qu’ils soient aussi fragiles et sujets aux mêmes faiblesses que les humains alors qu’ils étaient censés vivre pour l’éternité ? C’était une question qui, malheureusement, était auréolée de mystères et ne trouverait probablement jamais de réponse, mais ce n’était pas pour déplaire au jeune aveugle ! Pourquoi  ça ? Parce qu’au moins cette faiblesse humain lui permettre de se prendre des cuites de tous les diables aussi souvent qu’il le désirait, moyennant quelques gueules de bois à gérer le lendemain. Pourriez-vous imaginer un Sanosuke buvant de l’eau et mangeant équilibré, avec ses cinq fruits et légumes par jour ? Impensable, en effet, il perdrait tout ce qui faisait son charme.
Puisque la question ne se posait pas et qu’il pouvait profiter de la vie comme n’importe quel humain le ferait, avec quelques petits avantages en plus, Sanosuke se laissa aller à la luxure et aux petits plaisirs de la vie depuis qu’il endossa le haori comme symbole de sa nouvelle fonction. Bien entendu dans un environnement aussi strict que celui des treize divisions il s’attendit à devoir passer son temps à faire la fête tout seul ce qui était tout sauf amusant, mais lorsqu’un nouveau capitaine émergea des rangs de la huitième division il fut plus que soulagé. Enfin il rencontrait un capitaine qui n’avait pas un balai logé dans le cul, enfin il rencontrait un collègue qui savait rire et passer du bon temps, quelqu’un qui n’avait pas de mauvais goûts en matière de femmes qui plus est : comment deux individus comme cela pourraient-ils ne pas s’entendre ? Ils étaient différents bien sûr, Sanosuke était tire-au-flanc et Ikuto avait les mains assez baladeuses. L’aveugle touchait sa bille en maîtrise du sabre et le pervers maîtrisait le kidô comme personne : c’était leur différence et leur complémentarité qui faisaient leur force.

En moins de temps qu’il n’en fallut pour le dire les deux capitaines débarquèrent sur Terre et, derrière son bandeau carmin, le shinigami plusieurs fois centenaire pouvait ressentir les âmes humains pulluler dans chaque rue sous ses pieds. À chaque fois qu’il débarquait sur Terre il ne pouvait s’empêcher de se demander pourquoi certains collègues accordaient une telle importance à la recherche des souvenirs de leur vie passée. Certes dans ce monde on pouvait trouver des mets délicieux et des alcools à vous en retourner l’estomac mais à part ça qu’y avait-il de si spécial dans ce monde ? La vie de ces milliards d’âme n’était qu’une interminable routine où il ne se passait rien, où le pinacle de leur réussite était de se marier et d’avoir des enfants : pourquoi envier une telle vie ? Décidemment, ça le dépassait complètement, la vie d’un shinigami était tellement plus remplie et passionnante que celle du gugusse sous ses pieds, en costard cravate, qui quittait sa pause déjeuner pour retourner au boulot.

Le shinigami râla quant à la limite qui scellait la majorité de sa puissance et, lorsque son collègue lui rappela l’importance de cette limite, il ne put s’empêcher de râler en lâchant :

« Ouais, ouais, je sais bien. Mais ça me soule quand même. Si un adjuchas nous tombe sur le coin de la gueule on pourra remercier la limite. »

Rencontrer un gilian dans le monde réel était quelque chose de très rare, aussi il n’y avait pas trop besoin de s’en f aire quant aux chances de rencontrer un adversaire un cran plus puissant, mais il ne fallait rien prendre pour acquis car les pires surprises pointaient leur nez quand on s’y attendait le moins. Imitant son collègue, Sanosuke disparut pour réapparaître près d’un hollow assez grand dont le masque rappelait vaguement une tête de cheval. Devant l’arrivée du guerrier drapé de noir et de blanc le hollow émit un son sinistre qui reçut une réponse immédiate de la part de l’aveugle :

« Eh oh, tu veux pas la fermer ? Moi aussi j’peux gueuler si je veux ! »

L’homme bondit et, dans un mouvement aussi fluide que rapide, dégaina son compagnon de toujours et trancha horizontalement le masque et la tête du hollow qui s’écroula comme une masse dans un dernier râle de douleur. Il n’avait pas besoin de tourner la tête pour sentir son camarade se tourner vers lui, sa perception exceptionnelle du reiatsu lui permettait de savoir que le boulot ne faisait que commencer et que la ville regorgeait de dizaines d’autres hollows comme les deux qu’ils venaient d’éradiquer. La fourreau dans la main gauche et son partenaire dans la main droite, Sanosuke lâcha à voix haute :

«  Bon allez, on se grouille sinon on en a pour la journée. On se sépare et on fait ça vite. »

Bien qu’il n’égale probablement pas celui du capitaine de la seconde division, le shunpo de l’aveugle était parmi les meilleurs de toute la Soul Society, aussi disparut-il en un claquement de doigts pour trouver une nouvelle cible à pourfendre, puis encore une autre, puis encore une autre jusqu’à ce que la ville soit nettoyée. Continuerait-il de surveiller cette ville de loin ou, par acquis de conscience, enverrait-il un ou deux de ses subordonnés pour veiller sur la ville le temps que tout cela se tasse ? Les deux, très certainement, car l’envoi de troupes dans des zones à forte concentration d’âmes ou d’hollow faisait aussi partie du boulot de sa division.

Il espérait simplement que cette purge ne dure pas trop longtemps, il commençait déjà à avoir le gosier sec comme un vagin de nonne.



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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyMar 29 Mar - 18:26


L'invasion commence



Une journée normale à Karakura. Ouai, c'était bien ce à quoi ça ressemblait. Depuis qu'il s'était installé dans cette ville, le blanc avait réussi à vivre une vie plutôt tranquille tout en restant hors d'atteinte des mains inquisitrices du Gotei 13. Déjà deux siècles... deux siècles depuis que c'était arrivé. Deux siècles qu'il avait fui avec Maeda Toshiie et quelques un de ceux qui étaient désormais les siens, vers le monde des vivants. Deux siècles d'un exil sordide dans lequel on ne les laissait même pas en paix. Leur crime ? Exister. Le fait même qu'ils furent de ce monde était une abomination que le capitaine-commandant ne pouvait pas tolérer. Toujours traqués, toujours seuls. Telle était le triste destin auquel les Vizards devaient faire face. Le poids d'une nature contre-nature. Les conséquences d'une malédiction dont ils n'avaient été que les infortunées victimes... la malchance, en somme. La malchance, bien qu'elle fut un trait caractéristique de Kitakaze, était quelque chose que chaque porteur de masque avait rencontré durant cet événement tragiques, deux cent ans plus tôt.

Avançant dans la rue, gardant sa pression spirituelle discrète, l'ancien Kenpachi regardait distraitement ce qui se passait autour de lui. Les humains vivaient dans l'insouciance, dans cette petite ville tout à fait particulière. Une ville qui ne semblait rien avoir de spécial pour elle mais qui, pourtant, était spéciale : la concentration spirituelle de l'endroit était plus forte que partout ailleurs au monde. La sédentarisation des Vizards y avait sans doute été pour quelque chose. En fait, c'était comme un phénomène de transmission de chaleur : mettez plusieurs personnes autour d'un feu, elles finiront par se réchauffer elles aussi. Mettez un groupe de puissants individus spirituels dans une petite cité comme Karakura et... vous connaissez la suite. Le fait était que depuis qu'il avait choisi de faire de Karakura son foyer, l'ancien capitaine de la onzième division avait eu l'occasion de se maintenir en forme ! Le reiatsu dégagé par inadvertance par ses pairs et lui même était comme une lampe attirant des papillons. En soit, ça n'avait rien de dramatique...

Sauf que lorsque les papillons mesurent plusieurs mètres de haut et provoquent des catastrophes urbaines, il faut agir. Les Hollow avaient la vie dure depuis que les exilés de la Soul Society s'étaient installés dans le coin. Kitakaze, tout particulièrement, avait besoin de se défouler de temps à autres pour garder endormie la partie la plus sombre de son être. Celle du guerrier, du combattant sanguinaire. Celle du Kenpachi. Aussi se faisait-il un plaisir d'effectuer quelques exercices de temps à autres, impliquant notamment de couper deux ou trois de ces bestioles répugnantes en deux. Contrairement à ce que certains auraient pu penser, le fait d'avoir lui même un côté Hollow ne lui donnait aucune sympathie pour ces monstres. Il les avait tranchés depuis plus de 370 années déjà et il continuerait sans doute à le faire jusqu'à son dernier souffle. Chose qu'il espérait ne pas délivrer entre les mains de Go-Ichijō Tennō.

Un craquement affreux se fit entendre alors que l'acier criait au dessus de lui. Se retournant sans trop se presser, il eut juste l'occasion d'observer une grue en train de lui tomber sur le coin de la figure. La structure métallique avait été déstabilisée et tombait désormais au sol dans un fracas assourdissant. Comme à son habitude, le Makka n'eut aucunement l'occasion d'échapper à cette nouvelle farce du destin et se trouva donc être pile au mauvais endroit, au mauvais moment. L'engin de construction s'étala de tout son long dans la rue et sur lui, sous les cris paniqués des passants qui couraient désormais dans tous les sens. Un coup de Hollow, à n'en pas douter. S'extirpant des décombres avant de se frotter la tête, l'ancien Shinigami retrouva rapidement son flegme légendaire avant d'avancer dans la rue. Elle était là, imposante et fière de son coup : la sale bête venue récolter ses âmes. S'avançant de quelque pas vers elle, il lui posa une simple question d'une voix posée.

- C'est toi qui est responsable de ça, pas vrai ?

La créature se retourna. Il s'agissait d'une sorte de gorille énorme tout en musculature, avec un simili aileron de requin dans le dos et un masque lourd et bouffi dont ressortaient deux rangées de dents énormes. L'archétype même du Hollow de bas étage. Le monstre s'avança avant de coller son énorme visage tout prêt de celui de Kitakaze, dont il faisait facilement deux fois la taille. Ses yeux renvoyèrent ce qui semblait être une expression de joie mesquine alors qu'il prenait la parole.

- Oh ? Tu peux me voir, humain ? Tu seras sans doute un excellent re-

Il n'eut jamais le temps de terminer sa phrase. Le poing du blanc s'enfonça avec violence dans son masque, le brisant complètement ainsi que le reste de sa tête et de sa nuque. Le Hollow poussa un cri de douleur qui se changea vite en gargouillis alors que son corps se décomposait dans une volée noirâtre et éphémère. Mais alors qu'il s'allumait un cigare suite à sa petite occasion de se défouler, d'autres cris retentirent bientôt au loin. Ces bêtes étaient là... elles étaient nombreuses. Il plissa les yeux et mis une main sur la garde de son Zanpakutô. Ce n'était pas habituel... il avait du travail.

C'est ainsi que les choses avaient commencé, ce jour là. Avant que les forces du Gotei ne relèvent un pic de pression spirituelle, dû à l'invasion de vermines qui allait se produire. Avant que deux de ses meilleurs éléments ne se rendent sur terre pour régler le problème eux-même. Avant que Kitakaze ne se retrouve dans la mêlée, en plein centre ville, à couper des choses en deux à tour de bras entre deux shunpo éclairs.


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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyMar 29 Mar - 21:06



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Le premier des hollows avait été abattu par un simple sort de kido, malgré la limite dont avaient à souffrir les capacités du capitaine de la 8ème division... Limite qui, d'ailleurs, n'avait que peu de sens le concernant. Après tout, il était classé maître dans le domaine de l'utilisation de son reiatsu, il était bien capable de réguler lui-même la puissance de ses attaques afin de les restreindre au strict minimum ! Malheureusement, le commandant-capitaine ne semblait guère l'entendre de cette oreille : chose logique après tout, puisque si Ikuto avait droit à une autorisation de la sorte, tous les gradés pourraient vouloir la demander également... Haussant les épaules avec lassitude, le brun pivota légèrement tout en se concentrant, usant de ses capacités paranormales pour distinguer les sources d'énergies monstrueuses et singulières qui continuaient de se déverser sur Karakura. Leur nombre était assez impressionnant, même si les deux envoyés n'allaient probablement rencontrer aucune résistance digne de ce nom... S'ils n'avaient pas été dépêché sur place, les troupes en présence auraient sans doute été balayé depuis belle lurette. En fait, même un bas-gradé aurait probablement eu à endurer quelques mauvaises surprises. La quantité était une force qui, parfois, parvenait à contrevenir aux fondamentales règles de la qualité ! Bref : après avoir remarqué que son compère également était en pleine session sportive, le Tokushi décida de passer aux choses sérieuses : son attention fut happée par un duo de bestioles qui semait le trouble dans une ruelle adjacente. Un shunpo plus tard et le haut-gradé se projetait dans les cieux, observant depuis son perchoir les animaux qui se défoulaient en contrebas. Il pointa brutalement ses mains dans leur direction, déterminé comme jamais :

-Bakudō no roku jū san : Sajo Sabaku.

La corde d'or, certes moins rapide qu'à l'accoutumée mais néanmoins suffisamment véloce pour attraper les deux abominations, parvint donc à les entraver et à les rapprocher l'un de l'autre... Juste assez en tout cas pour permettre à Ikuto de déverser son deuxième sortilège, d'un calibre nettement supérieur, ou en tout cas clairement plus destructeur.

-Chiniku no kamen, banshō, habataki, hito no na o kansu mono yo ! Sōka no kabe ni sōren o kizamu, taika no fuchi o enten ni te matsu ! Hadō no nana jū san... Sōren sōkatsui !

Cette fois-ci, les éclairs que déversèrent ses paumes étaient d'une couleur bleutée et d'une virulence indéniable : l'incantation y était pour quelque chose, car même si le capitaine n'en éprouvait plus la nécessité pour un sort de ce rang depuis quelques paires d'années déjà, prendre le temps de le générer fournissait toujours un regain de puissance tangible. Après ce spectacle incandescent, le capitaine de la huitième poussa un soupir de satisfaction et retomba à même le sol, profitant de l'occasion pour faire craquer les os de sa nuque. Ceux-là n'avaient opposé aucune résistance, encore une fois... Il ne restait par conséquent plus qu'à retrouver une autre cible, et ainsi de suite ! Pourtant, alors que le Kazushi s'apprêtait à chercher un nouveau bouc émissaire, il fut transpercé de part en part par un reiatsu clairement trop singulier : l'énergie spirituelle, dégagée à quelques centaines de mètres de là, était d'une intensité très clairement supérieure à tout ce qu'il avait pu ressentir chez les monstres aux masques ironiquement purs... Un souvenir, laconique et étonnamment vif, vint ensuite le percuter avec tout autant de férocité : cette impression était celle du déjà-vu et, avec un instant d'analyse supplémentaire, elle fut évidemment confirmée. Pourquoi ? Tout simplement car l'expert en kido avait déjà eu l'occasion de côtoyer un tel reiatsu... C'était quelques centaines d'années plus tôt, certes, durant ses premiers pas au sein des treize divisions, mais cela avait été suffisamment marquant pour que cela puisse demeurer tenace à terme. Cette personne, c'était...

-Kitakaze Makka, le renégat... Désolé, mais c'est pas personnel ! Bakudō no yon : Haikawa !

Il s'était rapproché vivement pour ne laisser aucune chance à cette énergie spirituelle de disparaître, et pour lui mettre le grappin dessus violemment... Mais ses actions étaient clairement conflictuelles. En effet, il n'avait rien fait pour camoufler la pression de son propre reiatsu et, désormais, usait d'un bakudo mineur, dont le vizard pourrait aisément se défaire s'il ne parvenait pas carrément à le dévier, à le briser ou à l'esquiver à temps. Même si les ordres du commandant-capitaine étaient clairs à l'égard des vizards, Ikuto ne pouvait se résoudre à les exécuter aveuglément... Surtout pas concernant cet homme, qui avait été le premier à lui tendre la main au sein des division du Gotei 13. Autrement dit, le bakudo était davantage là pour servir en guise d'excuse et de bonjour : excuse pour faire croire à ses pairs qu'il avait tout tenté mais que le fugitif s'était éclipsé une fois de plus, bonjour pour signifier à son ex collègue qu'il ne lui voulait a priori strictement aucun mal. Restait à savoir si Sanosuke allait également vouloir intervenir, et s'il allait le faire avec autant de mesure et de parcimonie que le jeune brun...

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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyMar 29 Mar - 23:50
« Hey mon gars ! Hein ? Ouais bon, ma fille, on s’en fout, faudrait voir à boire plus de lait pour que ça pousse, ma planche à pain a plus de formes que toi. Bref, j’en étais où ? Ah, ouais, ça te dit de boire un coup ? Meuh non, commence pas à chier dans ton froc, il n’va rien dire le capitaine, c’est un gars cool. Comment j’le sais ? Bah c’est moi, couillon ! Hein ? Ah ouais, c’est vrai, couillonne. Bon alors, tu vas me laisser picoler tout seul ou bien ? »
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La plupart des shinigamis se contentaient de faire leur devoir sans en demander plus, ils se contentaient de suivre la même routine que celle qui avait régi leur précédente vie sans chercher à en demander plus car c’était sans doute là les restes de leur humanité. Ils s’entraînaient, remplissaient leurs tâches, remplissaient la paperasse et combattaient lorsqu’on le leur demandait non pas parce qu’ils en avaient envie mais parce que telle était leur voie. Plutôt triste, non ? En vérité la plupart d’entre eux se pissaient presque dessus à la vue de leur premier hollow. Le masque blanc, l’apparence bestiale et le cri lugubre qui leur glaçait les os : tout était présent chez ces monstres pour foutre une peur bleu et les plus inexpérimenté des shinigamis tombaient quasiment tous dans le panneau.
Les bras tremblotants, les jambes qui faisaient bravo et une expression de crainte ou de désespoir qui lui défigurait le visage : telle était la posture d’un shinigami lors de sa toute première rencontre avec une des bêtes qu’il passerait toute son existence à traquer et détruire. Comme pour la première fois avec une femme, la plupart des premières prestations de ces hommes en kimonos noirs n’étaient guère brillantes, généralement un officier supérieur venait leur sauver la mise en leur ordonner de se sortir les doigts du cul. Mais parmi eux sortaient de temps en temps quelques exceptions, des individus dépourvus de peur face à ces bêtes masquées, des hommes et des femmes qui ne se sentaient jamais aussi vivant que lorsque la pression du combat s’abattait sur les fines épaules, des shinigamis qui se sentaient en paix avec l’idée de mettre leur vie dans la balance. Eux étaient faits d’un acier différent des autres shinigamis, eux étaient dotés d’un moral en acier trempé qui leur permettrait de s’élever au-dessus de leurs camarades et d’atteindre les hautes sphères du gotei 13.
Dire que tous les officiers du gotei 13 étaient faits de cet acier-là serait sans doute une grosse exagération, certains d’entre eux acceptaient la peur comme une composante essentielle de l’évolution leur permettant de jauger la valeur d’un adversaire, mais bon nombre de capitaines étaient de ce profil-là. Le capitaine de la huitième division l’était-il ? Sans doute, à vrai dire Sanosuke n’en savait rien car ils ne parlaient jamais de leurs passés respectifs, ou du moins le sujet n’avait jamais été abordé, mais l’aveugle aimait à croire que son camarade était comme lui.

Était-ce parce qu’il ne pouvait voir leur terrifiant masque immaculé que cet handicapé n’avait pas peur ? Ça devait sans doute jamais, ne serait-ce qu’un peu, ne pas voir l’horreur et la brutalité de ce monde comme les autres l’avait sans doute aidé à se forger sa personnalité. Peut-être en avait-il suffisamment bavé dans son ancienne vie pour renaitre plus fort là-haut, après tout un jeune aveugle dans le japon médiéval ne devait sans doute pas faire long feu.  Peut-être avait-il eu son lot de peurs pour plusieurs vies, même s’il ne croyait pas en ces choses-là peut-être était-ce son destin de s’élever au-dessus des autres en étant dépourvu de peurs. Ou peut-être avait-il simplement réussi à transformer toutes ces émotions négatives qu’étaient la peur, l’angoisse, la culpabilité et le désespoir pour en faire une arme ou une source dans laquelle il puisait à chaque début de combat. Peut-être sa peur s’était-elle changée en une joie sadique tout simplement, au lieu de rester terré dans son coin en étant effrayé des monstres dans le noir il était devenu celui qui débusquait ces monstres et leur faisait connaître la signification du mot terreur.

Toutes ces théories étaient bien jolies, l’aveugle n’aurait su dire quelle part de vérité se cachait en elle, mais il était certain que c’était pour ce genre de moment-là qu’il aimait son métier. En public il se vanterait sans doute d’être le meilleur dans son domaine après le grand patron, mais il aimait beaucoup ce qu’il faisait.

Alors qu’il sentait son camarade faire son show en une décharge de sons et lumières, le shinigami allait au plus simple. Un sabre, des mouvements souples et rapides, une tranche bien placée et le masque blanc n’était plus qu’un lointain souvenir. Combien en avait-il tué jusqu’à maintenant ? Une petite dizaine sans doute, ce n’était pas trop mal mais encore loin d’être suffisant car il en restait des dizaines d’autres qui se rapprochaient d’eux petit à petit comme des bêtes attirées par le feu.
Alors qu’il venait de trancher son douzième hollow, le capitaine ressentit un reiatsu beaucoup plus puissant qu’un simple hollow et, s’il entendit son camarade prononcer un nom qui appartenait à un ancien shinigami, il ne parvint pas à se rappeler de lui. Comment pourrait-il ? Il n’arrivait même pas à se souvenir du nom du crétin qui l’avait réveillé ce matin-là, alors se souvenir d’un gars rencontré plus de deux siècles auparavant ? Bonne chance.

S’occupant toujours de pourfendre ces vilaines bestioles, c’est avec un désintérêt total que l’aveugla lâcha à son copain :

«  Dépêche-toi de lui dire bonjour, qu’on puisse finir le boulot. Je m’ennuie déjà. »

Mais alors qu’il finisse sa phrase, il sentit un autre reiatsu apparaître et se creuser un chemin à travers le ciel et l’espace…littéralement. Bien-sûr ce reiatsu n’était rien en comparaison du mystérieux visiteur mais son intensité était suffisamment familière pour que Sansosuke sache ce que c’était avant même de le voir.
Pourquoi ne pas s’occuper de renégat, de ce vizard ? Parce qu’il n’avait rien contre eux, son propre capitaine avait été un vizard pendant quelques secondes avant que le grand patron ne décide de mettre un terme définitif à sa transformation. Son capitaine haïssait trop les hollows pour vouloir en accueillir une partie en lui, il n’avait jamais demandé à être ainsi alors pourquoi Sanosuke supposerait-il le contraire des autres qui avaient réussi à fuir et se cacher ?

Chassant ces pensées parasites d’un froncement de sourcils, il raffermit la prise sur son compagnon de toujours lorsque le ciel se fendit d’une plaie béante de laquelle une immense masse noire en sortit. Cette masse, le ton et l’intensité de ce hurlement ? Aucun doute là-dessus, un gilian venait de débarquer à la fête, sans doute attiré par l’imposant reiatsu de l’invité surprise.
Là où d’autres auraient fui le jeune aveugle resta là, perché sur le toit d’un immeuble anonyme, lâcha à son camarade sur un ton totalement serein :

«  Tout compte fait prends ton temps avec ton pote, j’ai un invité surprise. »



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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyMer 30 Mar - 16:16


L'invasion commence



Ça n'en finissait pas... les uns après les autres, les rejetons du Hueco Mundo venaient s'empaler sur sa lame avec une conviction débordante. Malgré tout, sa relative aisance à les changer en charpie lui laissait le temps de réfléchir : qu'est-ce que c'était que ce merdier, à la fin ? Il avait vu des journées plus denses que d'autres, certes. Il avait déjà eu à s'occuper d'un petit groupe isolé, soit. Là c'était d'une toute autre ampleur. Il n'était pas cohérent que cela fut du à la présence des siens en villes. Non, en réalité il trouvait que ça n'avait pas de sens. Il n'était pas logique de voir une armée de cette taille débarquer du jour au lendemain, alors que rien n'avait changé. Non... quelque chose avait déclenché cet apocalypse. Quoi ? Aucune idée pour l'heure. Mais son instinct lui disait que la chair à canon qu'il était en train de changer en confettis n'était que l'avant-garde d'une bien plus sordide force.

Soudain, il perçu un autre Reiatsu, puis encore un autre plus distant. Si les deux puissances spirituelles n'avaient rien d'anormal, elles étaient bien différentes de celles, plus timorées, des Hollow aux alentours. Là où il aurait décrit l'énergie d'un monstre masqué comme étant sauvage, oppressante et brutale, il ne ressentait ici rien de tout cela. Calme, contrôlée. Disciplinée. Plus légère de nature. Un Shinigami... deux Shinigami. Dont l'un qu'il n'allait pas tarder à reconnaître. Cette présence qui s'approchait de lui avec vitesse n'était autre que celle d'un homme qu'il avait connu, plus de deux siècles auparavant... un homme qu'il avait vu évoluer au sein du Gotei 13. Un ami, un camarade qu'il avait aidé lors de ses premiers pas dans une division qui n'avait pas de place pour lui. Un frère d'arme qu'il avait perdu comme tant d'autres lors de sa mutation...

Un Bakudô. Le quatrième. Autrement dit, rien de très incroyable. Ça, plus la nature tranquille du Reiatsu de son ancien subordonné et le fait qu'il ne l'ait même pas camouflé, tout en étant sous l'effet probable de la limite placée sur son corps. Pas de doute, le Gentei Reïn devait être actif, car il n'était possible de l'annuler qu'en cas d'urgence. Autrement, il était automatiquement placé sur chaque Shinigami empruntant une voie vers le monde des hommes, pour éviter les destructions non nécessaires ainsi que les effets néfastes sur les âmes résidant là. Tout ces éléments lui montraient que cet assaut n'avait rien de sérieux, pour l'heure du moins... à vrai dire, les retrouvailles allaient s'avérer bien étranges. Comme tous les autres Vizards, Kitakaze n'avait ce soir là eu l'occasion de ne faire aucun adieu. Il avait tué, puis il avait fui. Comme le reste. Néanmoins, si il aurait pu se donner la peine de subir le sort de nécromancie du capitaine de la huitième division, il n'était pas assez arrogant pour considérer que son camarade ne serait peut-être pas un soucis. Prudence était mère de sûreté, non ? Ne pas prendre les choses au sérieux ne signifiait pas être un idiot. D'autant plus qu'être retrouvé par les forces du Seireitei ne pouvait être que synonyme de sacrés problèmes.

- Ça faisait longtemps...

Sur ces mots, il frappa d'une main leste la corde spirituelle qui avançait vers lui comme un serpent pernicieux qui flotterait dans les airs. Son Reiatsu vint nullifier celui du Kidô qui lui était destiné, repoussant ainsi la chaîne d'éclair étrange qui s'évapora dans les cieux autour de lui après avoir été repoussée comme un animal furieux. Rengainant son Zanpakutô, il se posta donc face à son ancien camarade. Il savait comment les Shinigami fonctionnaient et cela marchait en sa faveur. Si d'aventure il devait combattre, il aurait largement le temps de faire prendre l'air à Enjiookami à nouveau avant que la levée de la limite ne soit appliquée. Celle-ci pouvant parfois prendre longtemps...

- Ikuto Kazushi-kun.

Il avait gardé cette habitude de l'époque où il n'était que bas-gradé. L'époque où le capitaine lui faisant face, lui, n'était qu'un bleu sans nom qui subissait les railleries d'une bande de macaques testostéronés. Il adressa un sourire au gradé lui faisant face. Après tant d'années sans aucune nouvelle et malgré les ... différences d'opinion... les ayant amenés à être ennemis -sur le papier, du moins- il fallait reconnaître que le revoir était bon.

- Comment se porte le capitaine-commandant ? Toujours aussi prompt à faire pleuvoir l'enfer sur la moindre menace ?

On aurait su dire si il s'agissait d'une question réelle, d'une pique camouflée à l'intention du prodige éternel ou bien d'un trait d'humour. Il fallait avouer que la voix parfois monotone et le langage corporel paisible de l'ancien Kenpachi rendait difficile le simple fait de tenter de le décrypter. Mais de toute manière, un hurlement terrifiant vint bientôt interrompre le début de cette conversation : un Gillian venait de faire son entrée sur la scène, se détachant du paysage par sa masse gigantesque drapée de ténèbres.

- En tout cas, si c'est le cas, je crois qu'il faudrait qu'il se tourne vers nos chers ennemis de toujours. Ils semblent préparer un sale coup.

Se propulsant dans les airs, il observa un instant le masque béant de la créature qui venait de faire son apparition. Ces horreurs n'avaient pas leur place ici... mais au lieu de l'éliminer d'une traite, ce qui n'aurait guère été discret, il préférait d'abord laisser les deux membres du Gotei 13 remplir la tâche qui leur incombait. Lui ? Oh, il regarderait pour l'heure.


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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyMer 30 Mar - 20:17



Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Bloody11


Laisse-moi tranquille, je dors !
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Il l'avait bloqué, et ce sans la moindre difficulté ! Le capitaine de la huitième division se permit de laisser un sifflement faussement admiratif glisser le long de ses lèvres. La faiblesse de son sortilège et la grossière maladresse de son approche avaient vraisemblablement atteint leur objectif : celui de montrer à Kitakaze qu'il ne venait pas avec des intentions hostiles, malgré son grade et les obligations qui étaient les siennes. Lorsque son homologue shinigami rangea son Zanpakuto en citant son nom, Ikuto laissa un sourire désarçonné et malhabile prendre place sur son visage, le tout en se grattant l'arrière du crâne : il ne s'attendait pas à ce que l'ancien Kenpachi soit en mesure de se souvenir de son nom aussi promptement, même si ce fait n'était pas des plus étonnant en soi ! Ils s'étaient souvent côtoyés à l'époque où il avait rejoint les rangs de la Onzième en tant que punching ball plutôt que recrue à part entière... Et même si cela datait de quelques deux siècles plus tôt, les souvenirs ne fanaient pas aussi promptement que les humains ne l'imaginaient. Quelque part, les Dieux de la Mort s'adaptaient très probablement à leur nouveau rythme de vie lorsqu'ils rejoignaient le Rukongai : les expériences qu'ils traversaient étaient toujours aussi vibrantes et éprouvants qu'elles ne devaient l'être chez les mortels. En tout cas, voir que le Vizard n'était pas sur ses gardes laissait chez le brun un sentiment partagé entre la satisfaction et l'amertume. D'un côté, le Kazushi n'avait guère pour ambition de se mettre son ex mentor à dos mais de l'autre, il était assez vexant de voir qu'il ne se méfiait aucunement de lui malgré son nouveau rôle au sein du Gotei 13. Enfin, nouveau : le maître en kido possédait ce grade depuis quelques cent quatre-vingt années, mais Kitakaze n'avait tout simplement jamais été au courant de cet état de fait !

Considérant que cela devait probablement être causé par la présence de la limite, qui le rendait du point de vue de l'ex Kenpachi aussi innocent et placide qu'un agneau candide et inoffensif, le brun s'approcha de quelques pas de son interlocuteur en croisant les bras. Le commandant-capitaine, hein... Un sourire impertinent et irrévérencieux sur les lèvres, le garçon se contenta de hausser les épaules en prononçant une réplique brève et sincère :

-Trop à mon goût, à vrai dire.

Le leader de la huitième ne pouvait que difficilement prétexter être harassé par les diverses tâches qui lui incombaient généralement, mais force était de remarquer que le commandant n'allait pas en se pacifiant : pire encore, il semblait perdre patience de jour en jour ! Enfin, cela s'expliquait probablement par le fait qu'Ikuto persistait encore et toujours dans la voie qu'il s'était courageusement choisi, celle de l'idiotie et de l'irrespect, mais tout de même... Laisser plus de latitude et de liberté à ses subordonnés directs ne semblait pas pouvoir lui venir à l'esprit ! Considérant soudain qu'il exagérait peut-être parfois un petit peu trop avec son gentil supérieur hiérarchique, le brun n'eut guère le temps de se promettre de se responsabiliser qu'un nouvel ennemi fit son apparition, plus menaçant que les précédents : Sanosuke, toujours aussi tête brûlée, lui demanda à sa manière de rester à distance. Il allait s'en occuper, hein ? Ce n'était pas plus mal : l'expert en kido n'avait guère envie de perdre davantage de reiatsu face à des immondices pareils, et il n'avait pas non plus pour souhait d'aller trancher dans le lard comme son collègue aveugle était en mesure de le faire. Il se contenta donc de rejoindre Kitakaze, demeurant toutefois toujours à quelques mètres de lui, le tout en écoutant calmement les conseils de ce dernier avant d'y répondre, vaguement interloqué :

-Tu penses ? M'est avis que même si la totalité des gillians étaient relâchés d'un coup d'un seul, ils seraient toujours nettement moins effrayant que les menaçants et instables Vizards...

Un sourire malicieux et enfantin vint fournir à la fin de sa courte réponse une intonation plus amusée. Le Kazushi n'était guère là pour se faire un ennemi, même si le commandant-capitaine lui aurait probablement beugler de se saisir de son opposant sur le champ... Songeant soudainement à ses impératifs, le capitaine de la huitième division tira soudainement son katana de son fourreau et se mit en garde, satisfait, le tout en se tournant à nouveau en direction de son interlocuteur :

-Ça te gêne, si on fait semblant de se battre ? Tu comprends, la hiérarchie...

Ses dires semblaient, pour une fois, diverger avec ses véritables intentions qui filtraient légèrement à travers son faciès : il souhaitait se mesurer à son mentor, même si sa puissance était bridée. Enfin, d'un autre côté, il était vrai qu'un hypothétique témoin pourrait au moins plaider en sa faveur : il n'aurait pas tout-à-fait laissé partir l'ancien Kenpachi...

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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyVen 1 Avr - 2:27
« Hey mon gars ! Hein ? Ouais bon, ma fille, on s’en fout, faudrait voir à boire plus de lait pour que ça pousse, ma planche à pain a plus de formes que toi. Bref, j’en étais où ? Ah, ouais, ça te dit de boire un coup ? Meuh non, commence pas à chier dans ton froc, il n’va rien dire le capitaine, c’est un gars cool. Comment j’le sais ? Bah c’est moi, couillon ! Hein ? Ah ouais, c’est vrai, couillonne. Bon alors, tu vas me laisser picoler tout seul ou bien ? »
Laisse-moi tranquille, je dors !


En vérité même si les circonstances de l’apparition des premiers vizards étaient aurolées de mystère, et c’était un doux euphemisme, tous les capitaines du gotei 13 ne partageaient pas la même aversion que le capitaine-commandant pour ces abominations masquées. Bien sûr qu’une telle haine était comprehensible car ces hommes et femmes portaient en eux une partie de l’ennemi qu’ils avaient été voué à détruire pendant toute leur longue vie, c’était comme s’ils avaient choisi de passer à l’ennemi du jour au lendemain ? Le problème dans tout ça. Ils n’avaient pas choisi une telle metamorphose mais l’avaient subi, c’était là toute la difference mais le grand patron semblait ne pas la voir ou s’en ficher éperduement.
Certains de ses capitaines, les plus stricts d’entre eux en tout cas, suivaient aveuglément l’avis du grand patron et voyaient en ces hybrides masqués une abomination semblable à un croisement entre deux espèces aussi improbable qu’impossible à laisser vivre. Vous voyez un croisement entre une poule et un crocodile ? Eh bien voilà, voilà un croisement improbable qui ne méritait pas de vivre. Tous les shinigamis avaient tellement été formés à haïr les hollows que toute affiliation à ces monstres, volontaire ou subie, méritait au moins la même part de haine.

Sanosuke se souvenait d’un temps qui précédait la création de l’académie shinigami et des 13 divisions, il se souvenait d’un temps où les premiers capitaines shinigamis n’étaient qu’une bande de tueurs bien habillés qui n’avaient rien de charismatique ou d’élégant comme les capitaines que l’on pouvait trouver aujourd’hui. C’étaient eux qui avaient posé les bases de ce que serait le gotei 13, c’étaient eux qui avaient formé les premières générations de shinigamis et le jeune aveugle, l’un des premiers diplômés de cette académie, fut formé par plusieurs d’entre aux aujourd’hui disparus ou au sein de la division zéro. Mais avait-il été marqué au fer rouge par cette haine aveugle ? Non, bien sûr que non.

L’aveugle avait été formé par des tueurs à en devenir un à son tour et, dans un sens, cette mission fut couronnée de succès mais la haine des hollow qui lui fut inculquée se changea lorsqu’il fut confronté à la réalité de terrain. Rapidement elle prit une forme bien différente et se changea en quelque chose qui s’apparentait à du plaisir et de la joie. De la joie à l’idée de tuer des hollows ? Oui, en partie, il aimait cette traque et ce sentiment de puissance grisant juste avant de trancher ces masques immaculés, mais c’était bien le combat en lui-même qui stimulait tout son être et faisait bouillir son sang dans ses veines.

Puisqu’il n’était pas aveuglé par cette haine il pouvait voir clairement – encore plus clairement que les autres au vu de son handicap – que les vizards n’avaient pas demandé ce pouvoir mais avaient simplement été forcés de s’y habituer et de la maîtriser. Auraient-ils du se laisser mourir juste pour faire plaisir aux autres ? Non, bien sûr que non. Voilà pourquoi il ne dit rien lorsque son partenaire vint tailler le bout de gras avec l’un de ces supposés traîtres, préférant reporter son attention sur ce bibendum en noir et blanc qui lui hurlait dessus. Comme s’il avait besoin de ça pour attirer l’attention des gens…Franchement !!

Même avec cette limite le capitaine ne craignait pas cet hollow qui, bien qu’immense, était extrêmement lent et stupide. Qu’allait-il venir ? Lui marcher dessus ou l’écraser avec des bras si lents que n’importe quel gars avec un peu de jugeote pourrait éviter ? Apparemment le hollow eut la même idée que Sanosuke car il tenta de l’écraser du plat de la main droite. Un shunpo plus tard et la main n’écrasa que le béton d’un carrefour où, par chance, aucun piéton n’était à ce moment-là.
Un sourire aux lèvres, le shinigami réapparu le sur toit d’un immeuble et lâcha sur un ton clairement moqueur :

« Raté ! »

Le gilian était-il assez intelligent pour comprendre les paroles de cet handicapé en noir et blanc ? Beaucoup croyaient ces monstres trop stupides pour ne réagir à autre chose qu’à leur instinct, mais les paroles de Sano firent mouche car le gilian pivota lentement et, de sa main gauche, tenta d’attraper le shinigami comme un homme essayerait d’attraper et écraser un moustique dans la paume de sa main. Malheureusement il n’attrapa rien d’autre que le vent et le même ton moqueur se fit entendre à quelques dizaines de mètres derrière l’énorme masse noire et blanche.

« Encore raté ! »

Se tournant encore une autre fois en poussant un puissant hurlement comme symbole de sa rage ou de sa frustration, le gilian laissa ouvert sa bouche et une boule rougeâtre vint s’y former avant de se relâcher sous la forme d’un cero que n’importe quel shinigami connaissait. Malheureusement ce rayon carmin vint se perdre dans l’étendue bleutée du ciel sans jamais rien toucher et, en seule réponse, le monstre masquée put entendre l’aveugla se moquer de lui une troisième fois.

« Bah alors, t’as oublié de faire les trous pour les yeux dans ton masque, ou quoi ? Allez j’te laisse encore une chance, mon gros ! »

L’aveugle ne pouvait même pas dire si ses moqueries étaient utile et si elles avaient une chance d’atteindre ce gilian, mais il ne pouvait tout simplement pas s’empêcher de sourire, du moins son sourire tint bon jusqu’à ce que son opposant ne lui expédie un autre cero. Une esquive ? Non, pas cette fois. Cette fois le capitaine brandit son partenaire de toujours à deux mains et, rassemblant les 20% de sa puissance parcourant son corps, il effectua un mouvement de tranche verticale et coupa net le rayon qui se dissipa au loin.
Le sourire disparu de son visage, le capitaine se contenta de dire :

« Tant pis. J’ai été sympa, pourtant. »

Un shunpo rapide, une autre tranche – cette fois-ci horizontale – et le monstre n’était plus, provoquant la fuite des petits hollows aux alentours comme une espèce de catalyseur. Rengainant son sabre, le capitaine se contenta de sauter de toit en toit jusqu’à arriver au niveau de duo de shinigamis. Ce fut sur un ton semi-amusé qu’il lâcha :

« Bon, mesdemoiselles, vous avez fini ? Toto, bouge ton cul, on n’a plus rien à faire ici pour l’instant. »

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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyDim 3 Avr - 18:33


L'invasion commence



Les réponses de son ancien subordonné, désormais devenu un capitaine du Gotei 13, eurent le don de calquer un léger rictus sur le visage serein du Vizard. Autrement dit, il voulait tout simplement dire que le capitaine-commandant était loin d'avoir abandonné sa sanglante tâche d'éradiquer les siens, considérés comme une menace pour le Seireitei et donc, la Soul Society toute entière... des ennemis. Il avait fallu du temps à Kitakaze pour se faire à cet état de fait, mais force était pour lui d'admettre qu'il s'était accommodé de la chose. Après tout, il n'avait jamais été qu'une arme au sein du Gotei. Ce n'était pas un élément d'amertume pour lui : c'était juste la réalité. Le loup carmin avait toujours été plus efficace pour brandir une épée que pour diriger un soldat. À ce titre, l'ancien Kenpachi avait été une force admirable pour les Shinigami, à une époque. Une lame que les treize divisions pouvaient pointer sur les adversaires les plus coriaces.

Ikuto dégaina son Zanpakutô. Il fallait effectivement qu'ils aient au moins l'air d'être ennemis... il ne le comprenait que trop bien. Avec la limite, le Kazushi n'aurait pas l'occasion de lui montrer l'étendue de sa progression, mais il restait malgré tout intéressant de voir si il maniait mieux son épée qu'autrefois... à une époque où il avait plus de chance de se blesser avec sa lame que de mettre à mal un ennemi. Observant d'un air absent son vis-à-vis, le Makka décida comme à son habitude d'y aller avec un effort minimal pour débuter. Les mains hors des poches, il allait utiliser son Hakuda pour répondre aux assauts... il était temps de voir ce qu'un affrontement, même dans de bien piètres circonstances, pouvait donner.

- Je sais que tu n'es pas dans ton assiette, Taisho-kun, alors je vais te laisser le premier mouvement.

Provocation ? Peut-être, peut-être pas. Le masqué n'était pas un adepte des railleries... du moins, pas tant qu'il n'était pas excité par le sang et la bataille. En tout cas, l'affrontement débuta rapidement tandis qu'en parallèle, le Gillian commençait sa joute avec l'autre Shinigami, ce capitaine qui lui disait très vaguement quelque chose, sans plus que ça. Ikuto tenta une estoc sur l'épaule gauche pour commencer. Intéressant, et risqué à la fois. Priver un adversaire d'un bras dès le début du combat était une idée, s'étendre autant en était une autre... le blanc esquiva simplement sans répliquer. Les coups s'enchaînèrent sans réponse de la part de l'ancien capitaine de la onzième division, qui se contentait de danser autour de la lame sans trop se forcer.

- En deux cents ans d'exil, j'ai vu de fortes concentrations de Hollow. Dans cette ville, tout particulièrement, c'est quelque chose de courant que d'en croiser plusieurs au même endroit.

Il esquiva la pointe d'une lame qui passait sous son menton. Lorsqu'il se replaça, il aperçut la lumière et la pression spirituelle d'un Rikujokoro tout autour de lui. Les six branches de lumière l'empêchèrent momentanément de se déplacer, moment durant lequel il ne bougea pas d'un pouce, n'ayant tout simplement aucun intérêt à le faire.

- Mais ce qui se passe ce soir ? C'est anormal. Une attaque d'une telle ampleur est forcément mue par autre chose.

Il laissa quelques secondes s'écouler avant de faire monter sa pression spirituelle un court instant, désintégrant le Bakudô qui le maintenant en place tout en l'écartant d'un geste du bras sur le côté. Replaçant sa main gauche dans la poche correspondante, il serra le poing. Son visage resta le même, mais le ton de sa voix suggérait de l'écouter attentivement. Il n'était pas dans ses habitudes de jouer aux prophètes, mais il était encore plus rare que son intuition le trompe.

- Quelque chose rôde, là, dehors. Je ne sais pas encore quoi, mais... cela m'inquiète. Si le Gotei 13 veut survivre, si nous voulons survivre... nous allons devoir arrêter de nous quereller.

Sur ces mots, il fonça droit sur Ikuto en utilisant un shunpô, art dans lequel il était devenu un véritable maître. Son objectif était de simuler une riposte en assénant un coup de poing dans l'estomac de son ancien camarade. Pour sa part, la messe était dite... il espérait juste que ses mots puissent atteindre de plus hautes instances.


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MessageSujet: Re: Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] Laisse-moi tranquille, je dors ! [PV Ikuto Kazushi] EmptyLun 4 Avr - 20:52



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Tomber sur un os n'était pas dans ses habitudes, d'autant plus lorsque cela était littéralement le cas : devoir faire face à l'ancien Kenpachi, rien que ça, tout en ayant la fichue de limite des capitaines encore apposée sur son énergie spirituelle était probablement une plaie, et la majorité des combattants auraient sans doute souhaité disparaître sans plus de cérémonies... Sauf qu'Ikuto et Kitakaze se connaissaient bien ! Du coup, lorsque le jeune brun remarqua que son ennemi souhaitait lui tenir tête uniquement via la force de ses poings, il ne put s'empêcher d'arquer un sourcil, interrogatif et intéressé. La suite était déjà écrite : le simple coup d'estoc dont il tenta d'user pour se frayer un chemin à travers la formidable défense du vizard fut un échec, tout comme les coups suivants durant lesquels le type prit même la peine de prendre la parole, comme si esquiver les assauts du capitaine de la 8ème n'était finalement ni plus ni moins qu'une simple plaisanterie, qu'un jeu d'enfants. Et c'était d'ailleurs probablement le cas : le maître en kido connaissait ses faiblesses et savait pertinemment qu'il n'excellait pas en zanjutsu... D'autant plus qu'on venait de diviser sa force par cinq, ce qui était tout de même une pénalité relativement embêtante ! Dans tous les cas, le garçon ne se démonta guère et une espèce de jeu se mit en place : il fallait toucher son assaillant, voire même simplement l'effleurer, avant que celui-là ne se lasse de cette passe d'armes. Tout en attaquant sans relâche, le pervers écouta donc les dires de son homologue shinigami : les apparitions de hollows étaient plus fréquentes ici qu'ailleurs... C'était envisageable, mais tout de même effectivement étrange. Le Kazushi n'était pas vraiment un professionnel concernant le monde terrien, et n'y mettait que très rarement les pieds... Déjà parce que ses obligations en tant que capitaines -draguer des élèves- ne le lui permettaient pas forcément, ensuite parce qu'il avait très souvent la flemme. Cela étant, il ne remettait pas en doute la véracité des dires de son interlocuteur, qu'il souhaita au même moment bloquer d'un rikujyokoro. Échec cuisant : Kitakaze s'en libéra comme s'il ne s'agissait que d'une simple formalité.

-T'es d'un paranoïaque... C'est peut-être juste un coup du so... Bleurg !

La légèreté avec laquelle il avait souhaité répondre à la mise en garde s'était achevée dans le sang... Littéralement. Un fin filet de liquide carmin s'échappa effectivement des lèvres d'Ikuto tandis que le poing véhément de son opposant le percutait de plein fouet, sonnant le début de la contre-attaque... Ou plutôt la fin anticipée de la rixe improvisée. Tandis que le maître en kido traversait les cieux avant de s'écraser quelques mètres plus loin, en contrebas, en plein milieu d'une route de béton qu'il fissura correctement, il se questionna plus sérieusement au sujet des craintes de son ancien mentor. Il était vrai que la situation était plutôt préoccupante, et cela ne lui plaisait qu'un moitié : l'apparition d'un gillian, dont Sanosuke avait eu vite fait de s'occuper, prouvait également qu'il y avait anguille sous roche. Cependant, ce qui étonnait et inquiétait le capitaine de la 8ème division, bien plus qu'une arrivée massive de hollows de bas rangs, c'était la présence du vizard en ces lieux... Cette petite ville était-elle leur nouveau foyer ? Leur présence était-elle liée à celle des hollows, d'une manière ou d'une autre ? Certes, à l'époque de leur hideuse transformation, le désormais capitaine n'occupait qu'une place de troisième siège : il n'avait donc pas eu à les combattre et à les abattre. Le brun en avait néanmoins entendu quelques rumeurs, qui faisaient notamment office d'un mystérieux masque blanc... Il n'était pas assez sot pour omettre de faire le parallèle avec les abominations qu'ils avaient terrassé un petit peu plus tôt, mais était toutefois trop prudent pour imaginer que toute l'affaire possède un lien direct. Les coïncidences étaient parfois nettement plus insidieuses qu'elles n'y paraissaient de prime abord, et l'empressement était bien souvent source de désagréments inutiles... Bref : tout en se fracassant violemment contre le bitume, le Kazushi comprit qu'ils n'allaient pas pouvoir échapper à une énième et sempiternelle réunion de capitaines, durant laquelle il avait avoir un rapport à fournir à ses pairs. Encore une tâche rébarbative et ennuyante au possible à l'horizon, quoi... Il se redressait tout juste lorsque son bon ami vint se planter à ses côtés, lui demandant de presser le pas. Après une moue lassée, le maître en kido maugréa quelques paroles d'un air amusé :

-Je voyais que tu galérais avec ta bestiole, donc je voulais te laisser un peu plus de temps... Kitakaze-senpai ! Vous feriez mieux de tous vous cacher, pendant les jours à venir... Je vais retransmettre tes paroles au commandant, mais je ne garantie pas qu'il les écoute !

Le shinigami se redressa donc, époussetant ses vêtements avant de tourner les talons. Il ouvrit le senkaimon grâce à son Zanpakuto et salua son compère d'antan d'un simple signe de la main, sans lui adresser de regard supplémentaire. Il décerna alors quelques paroles à l'autre capitaine présent :

-Bon... Tu me payes à boire après la réunion, du coup ?

Après l'effort... !

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